samedi 10 mai 2008

Toujours plus loin.

Ô vanité, quand tu nous tiens...
Je tenais à partager avec toi, chère lectrice, mon enthousiasme pour cet avenir radieux qui se profile.
Ne le vois-tu pas se pointer le museau?
Quand le livre sort des presses
et entre à peine au bureau
Il sent bon l'encre fraîche.
(Tout ce qu'on ne fera pas pour une rime, j'vous jure)

L'avenir, si seulement on pouvait le contrôler, le présent s'en porterait mieux.
Alea jacta est.

lundi 5 mai 2008

Une autre sombre pensée

Un autre rêve, une autre image obsédante, comme si l'auteur tentait de me dire quelque chose! J'ai essayé de filmer, mais ça n'a rien donné de pertinent.

dimanche 4 mai 2008

Une sombre pensée

Maux à mots

Ma recherche intempestive sur la génération 2.0 m’a fait perdre de vue mon travail sur le texte de Berger et de Tamaracouta.
Mais ne vous inquiétez pas, chère lectrice, il progresse. Je parle de mon travail, évidemment, et pas du texte ou de Berger, que je ne pourrais reconnaître dans la rue s’il advint que je le croisasse par inadvertance.
(Comment fait-on pour croiser quelqu’un au subjonctif? Ç’est une question que je laisse aux herméneutes du département.)
Le texte de Berger, je le manipule sans peine, je découpe et déblanchit ses pages comme bon me semble. C’est le texte de Tamaracouta qui me pose des problèmes. Je ne peux l’approcher qu’avec la plus grande circonspection. Ainsi, je ne peux y toucher que si je me suis muni préalablement de gants de caoutchouc et d’un masque de chirurgien.
À me regarder on se croirait dans un vrai laboratoire médical. Il ne manque qu’Emmanuelle Alba dans un uniforme d’infirmière d’un blanc étincelant pour que l’illusion soit complète.
Le travail est lent et, quand j’y passe trop de temps, je finis par avoir des mots de tête (beau jeu de maux, n’est-ce pas?) et, la nuit, de ces rêves que même Freud, dans sa grande sagesse, hésiterait à interpréter.
On m’a parlé d’un anti-freudien notoire, un certain Vladimir N., qui pourrait toujours me recevoir et explorer les racines de mon arbre cognitif à l’aide de sa plume acérée, mais j’hésite... Je n’aime pas les charlatans (un par page, cela devrait suffire) et tolère difficilement les examens de conscience.
Mais enfin.
La nuit dernière, par exemple, je me suis réveillé à trois heures du matin afin de transcrire le cauchemar que je venais d’avoir et voici ce que ça a donné.
Du charabia!

« Ne me te se me souvient plus désastre peut s’appeler brouillard, navire échoué, astres, dés, pers la carte un roi touchable aimable caressable les lignes confondues la chose n’a plus de tête la tête n’a plus de pied le pied n’a plus de sol les lignes sur le bout de la sur le la au cœur de la une pensée quoi quoi les lignes quoi »

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je trouve ça tout bonnement illisible. Les ATN de ce texte ont dû se brouiller. Un enfant de 5 ans pourrait arriver au même résultat, les yeux fermés.

Je vous laisse, ma migraine s’intensifie.