vendredi 8 août 2008

Sempiternelle reprise des travaux

J’ai beaucoup travaillé tout l’été.
Je ne l’ai pas dit pour ne pas attirer les foudres des autorités locales, mais je me suis donné à fond. Cela explique mon silence relatif. Mais parfois il faut reculer pour mieux sauter, comme le dit le dicton.
C’est ça ou : quand tu te réveilles mon fils et que tu te sens bien et que tu te regardes dans le miroir et que tu te rends compte avec une fierté inégalée que tu possèdes, ô mystère, une seconde paire de couilles, sache, mon fils, que tu es en train de te faire... Hum. Laissez faire.
Bref, j’ai continué tout l’été, aidé de mon adjointe, Emmanuelle Alba, mes expérimentations sur le journal de Tamaracouta. Et les résultats n’ont cessé de m’étonner. Ce texte est magique. Il donne vie à ce qu’il décrit. On se croirait dans un texte de Borges ou de Vila-Matas, sa réincarnation catalane.
On ferme les yeux, et les mots disparaissent, puis ils sont remplacés par des figures et des images. En couleur, Que dis-je, en Panavision! En Dolby stereo et tout le pataclan.
Pour me servir de ses gènes, je les ai appliqués au roman que la jeune Caroline a laissé sur mon bureau. Le roman de son père, J. R. Berger. L'île des pas perdus. C'est ainsi que ça s'intitule, ne me demandez pa pourquoi.
Et je ne suis pas allé avec le dos de la cuiller. Tenez-vous le pour dit. J'ai mis les gaz.
Je sens que j’approche. Mes résultats sont sur le point de confirmer la justesse de mes expérimentations et de mes hypothèses sur la littérature transgénique. Elle existe, oui, chère lectrice, elle est sur le point d’exister.
Et cela fera un gros boum! Vous m’en direz des nouvelles.
ce sera, oui, ce sera comme une porte qui s'ouvre.
Voilà! Oui, une porte.


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