Monsieur Lint,
Il y a quelques mois de cela maintenant, par empathie intellectuelle et universitaire, par compassion collégiale, je vous ai offert un café. Vous ne le savez peut-être pas, et ce serait compréhensible, puisque vous dormiez à ce moment-là. Or, ce café, il était dans une tasse qui m’appartient.
Voilà plusieurs fois que je vous vois passer devant mon bureau, ma tasse à la main. Je vous en aurais parlé à ces occasions, mais vous disparaissiez trop vite ou j’étais occupée avec des étudiants, des étudiantes. Je me permets donc de glisser ce mot sous votre porte.
Cette tasse m’est très chère, voyez-vous. Elle a, pour moi, une valeur sentimentale très forte. Auriez-vous l’extrême amabilité de me la rendre, je vous prie?
Bien amicalement, cher collègue,
Victoria Welby
dimanche 22 avril 2007
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